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Le projet de cuisine centrale à Saint-Claude

Par Vincent Patrin, Le Progrès

Le projet de cuisine centrale pourrait aboutir à la créaion de 40 emplois

Des études de faisabilité sont en cours en vue de la création d’une unité de production de repas dans les locaux de l'ancienne usine Loubsol, quartier de la Glacière.

Le projet de cuisine centrale à Saint-Claude

Ce projet est né d’un constat simple. Sur Saint-Claude, nous disposons actuellement de deux cuisines, mais ce sont des outils vieillissants qui ne peuvent plus satisfaire l’ensemble de nos établissements du haut jura. Nous préparons 250 repas chaque jour, et 50 repas supplémentaires seraient nécessaires rien que pour couvrir nos besoins », explique Philippe Lévy, chargé d’études du projet de cuisine centrale pour Juralliance, une association qui oeuvre dans l’accompagnement des personnes handicapées.

Une démarche d’économie sociale et solidaire initiée par Juralliance

C’est delà qu’est né en 2015 le projet de création d’une cuisine centrale. Il a depuis trouvé écho auprès de différentes structures et collectivités, qui voient dans cette initiative la possibilité de mettre en commun leurs forces. En première ligne, on retrouve la ville de Saint-Claude, mais aussi plusieurs communes du plateau du Lizon et de la vallée, les centres hospitaliers de Saint-Claude et Morez, ainsi que le SMAAH, le Syndicat mixte d’accompagnement des aînés du hautjura, qui pourrait adhérer à la structure pour assurer les repas en portage chez les personnes âgées.

« C’est un projet qui s’inscrit dans une démarche d’économie sociale et solidaire, et même si la porte est ouverte, nous n’aurons pas vocation à nous développer de manière exponentielle. Si l’objectif est d’atteindre un équilibre financier, la finalité, c’est d’assurer l’emploi de personnes handicapées », précise Philippe Rigoulot, directeur du pôle adultes de l’ESAT de Saint-Claude. Plusieurs études de faisabilité sont aujourd'hui lancées : par la ville de Saint-Claude sur les aspects juridiques et financiers, par Juralliance pour la définition des besoins techniques et humains, et enfin, par le Parc naturel du haut Jura pour structurer une filière d’approvisionnement en produits locaux et bio. « Ce projet, c’est un réel vecteur de développement économique qui peut aussi permettre à une filière de producteurs locaux de se structurer »,ajoute Philippe Rigoulot. Ajoutons qu’il s’agit d’un projet mixte, qui pourrait aboutir à la création de 30 à 40 emplois, dont une quinzaine pour des travailleurs handicapés.

Une possible production de 2 200 repas par jour, mais toujours une grande inconnue

Les promoteurs du projet étudient actuellement deux cas de figure. Dans le premier, tout va bien dans le meilleur des mondes, l’Agence régionale de santé (ARS) fait marche arrière et les hôpitaux de Saint-Claude et Morez s’inscrivent pleinement dans la démarche. Dans ce casslà, la future cuisine centrale de Saint-Claude serait potentiellement dimensionnée pour produire plus de 2000 repas quotidiens.

Mais connaissant les incertitudes qui pèsent actuellement sur l’hôpital Louis Iaillon, dont 5 services sont menacés de redimen- sionnement ou de fermeture, il est nécessaire d’envisager aussi le pire. « C’est la grande inconnue. Mais même en imaginant que les établissements de soins de Saint-Claude et Morez se retirent totalement du projet, i1 ne sera pas remis en cause. Il sera juste revu à la baisse, pour une production de 1000 à 1200 repas par jour. Cela reste tout a fait convenable pour un projet de ce type », précise Philippe Lévy.

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Modifié le mardi 11 avril 2017